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Un espoir pour les jeunes Burkinabè


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Le gouvernement du Burkina Faso vient de créer le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) qui ambitionne de financer chaque année cinq cents (500) jeunes porteurs de projets et cent (100) autres d’une façon collective.

Ce fonds selon le ministre de la jeunesses et de l’emploi, Justin Koutaba, diffère des fonds antérieurs en ce sens qu’il n’exige ni de caution, ni de garantie. De plus, soutient-il, le taux de remboursement est moins élevé (4 à 6 % comparativement aux anciens fonds qui avoisinent 10 a 13 %).

Le différé de remboursement du FAIJ, selon ses promoteurs, est également plus long et s’étale sur six à douze mois. La population le pays des hommes intègres étant en majorité jeunes avec un taux de chômage élevé, l’initiative de la création de ce fond peut-être saluée à sa juste valeur. C’est un espoir qui, vient de naître pour la jeunesse burkinabé, surtout que les autorités affirment que ce fonds leur est exclusivement destiné.

Tout ce qui reste à faire, c’est de travailler de sorte que ce rêve créé pour des jeunes ne se transforme pas en cauchemar. 
Cela passe avant tout par une bonne gestion et surtout rigoureuse allouées au FAIJ. Il serait intéressant que tous les jeunes, comme le soutiennent les autorités, aient accès effectivement aux financement en question. Il faudrait éviter que ce ne soit que quelques privilégiés qui profitent de cette mânes qui provient essentiellement du budget de l’Etat.

Le FAIJ, tel que présente, comptes tenir sur un délai minimum de cinq ans. Toute la jeunesse burkinabé fond sans réserve son espoir sur la pérennisation du Fonds. Les administrateurs du FAIJ doivent de ce fait tout mettre en œuvre pour le faire survivre, voire le faire vivre, sinon ils confirmeront le scepticisme et autres doutes de ceux qui pensent que ce fonds sirent à manipuler les jeunes et à les transformer en bétail électoral, au regard des échéances électorales très prochaines de 6 mai 2007.

Nous osons croire qu’avant la création du FAIJ, les études préalables de menées sur les fonds antérieurs ont permis de tirer les leçons dues aux mauvais fonctionnements et rendements pour que l’espoir qui vient de naître pour les jeunes contribue véritablement à la lutte contre la pauvreté et surtout à l’épanouissement des burkinabé d’en-bas et partout au développement du Burkina Faso.


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